Touche pas à mon (des)pote...

Tiens, ça faisait longtemps... Longtemps que l'illustre rejeton des Nagy-Bocsa n'avait pas défrayé la chronique. Ça a dû le frustrer de ne pas avoir pu revêtir son costume d'hyper-président pour aller décimer quelques Talibans et ramener la paire Ghesquière/Taponier à son pote Pflimlin. N'est pas Jack Bauer qui veut...

C'est le ramdam de ces derniers jours : pas la libération de la paire sus-citée après 547 jours de captivité (Betancourt = 6 ans), pas non plus la nomination de Christine Lagarde à la tête du FMI (le Sofitel c'était quand même plus drôle), ni le mariage princier (un Albert épouse une Charlene Charlène, ça vous fait rêver ?) Non, le petit Nicolas, en vacances du côté de Brax, a été - je cite - "violemment agressé". Quoi ?! Qu'ouis-je ? Qu'entends-je ? (Oui, j'utilise toujours l'inversion du sujet quand je m'indigne). Ni une, ni deux, je clique sur le lien vidéo d'un billet au titre racoleur pour découvrir le chef de l'Etat agrippé certes brutalement par l'encolure de son costard. 

Pokemon : Gotta Catch 'Em All !

Violemment agressé ? Ça ??!! Si c'est le cas, alors je me demande bien comment les chiffres du ministère de l'Intérieur sur l'insécurité peuvent être en baisse. Faut quand même pas pousser Sarko dans les orties : le mec n'a même pas eu le temps de lui coller une baffounette (c'est une petite baffe), ou un pruneau (Brax est voisine d'Agen pourtant). N'est pas Maxime Brunerie qui veut...

Faut dire que l'imp(r)udent a été plaqué au sol, victime de la courageuse intervention de quatre membres des forces de sécurité (quatre contre un...) C'est bien ça, ceux-là même qui étaient chargés d'empêcher ce type d'incident. Il n'avait aucune chance. Mais pourquoi ne s'est-il pas cassé ce pauv' con ?

Bon, je ne vais pas vous faire le coup de la théorie du complot, de la mise en scène qui servirait les ambitions de reconquête présidentielle de l'ex-premier flic de France. Je lui laisse le bénéfice du doute... et je m'inquiète pour sa sécurité.

C'est vrai, quoi ! Tout ceci tombe franchement mal : avec les températures élevées, pas de remise en forme possible par crainte du malaise vagal. Et vu la lenteur de son esquive, il aurait pourtant bien besoin d'aiguiser ses réflexes. Parce qu'avec un temps de réaction pareil, la prochaine fois qu'il visitera la Dalle d'Argenteuil, il risque fort de rester sur le carreau...